En fait, leur débat scientifique s’inscrit dans le cadre du 6e congrès international du Syndicat tunisien des médecins dentistes de libre pratique (Stmdlp), ayant pour thème «Meta-dentaire, l’avenir de la profession».
A partir d’hier, les médecins dentistes sont en conclave, à Hammamet, afin de se pencher sur leur métier, son évolution remarquablement constatée et les avancées qu’il a réalisées, à l’aune des techniques de soins sophistiquées et les nouvelles technologies de pointe mises à disposition. En fait, un tel débat scientifique s’inscrit dans le cadre du 6e congrès international du Syndicat tunisien des médecins dentistes de libre pratique (Stmdlp), ayant pour thème «Meta-dentaire, l’avenir de la profession », et dont les travaux se poursuivront jusqu’à demain, dimanche. Soit, trois jours durant, au cours desquels un aréopage de médecins dentistes, venus d’horizons différents, s’engagent dans une réflexion de fond sur des questions liées au devenir de leur profession, aux traitements chirurgicaux et à l’éthique de leur pratique. D’après une source scientifique, Meta est «une marque née au début des années 90 qui a pu jouer un rôle éminent et actif dans les domaines médical et dentaire». A son actif, des dispositifs innovants qui ont révolutionné le domaine médical, en particulier la chirurgie orale dotée d’une large gamme de produits tels que : grattoirs d’os (Safe scraper, Smart Scraper y Micross), instruments pour la pose de clous osseux, guides chirurgicaux pour la pose d’implants, pinces dynamométriques et beaucoup plus que l’on peut voir dans cette section».
Médecine de spécialité, le parent pauvre
Et les congressistes vont, certainement, aborder l’état des lieux du secteur, ainsi que la situation professionnelle du corps du métier. Surtout que l’on assiste, ces derniers temps, à la fuite des cerveaux et au flux croissant de nos compétences vers l’étranger. Ce qui explique que le nombre des médecins dentistes tunisiens semble décroître. Selon les statistiques du ministère de la Santé, leur effectif est passé de plus de 5.500 en 2019 à moins de 4 mille en 2022, soit une nette régression en l’espace de 3 ans.
Aussi, faut-il profiter de ces assises pour discuter de ce phénomène qui demeure de plus en plus infernal, non sans impact sur le devenir de la santé dentaire en Tunisie.
D’ailleurs, cette spécialité étant en vogue, comme beaucoup d’autres telles que la cardiologie, la gynécologie, la gériatrie, n’a jamais été suffisamment disponible dans nos hôpitaux locaux et régionaux. D’autant plus que la médecine de spécialité demeure le parent pauvre dans la quasi-totalité des régions intérieures. Participent à ce congrès d’envergure internationale, une pléiade de conférenciers confirmés. En marge, le Conseil supérieur de l’Union des médecins arabes se réunira en présence des délégations officielles hôtes de la Tunisie venues représenter leurs pays respectifs.